Pour elle, une bonne éleveuse se doit d’avoir l’intuition juste, celle qui aide à sélectionner les meilleurs chevaux, tant au niveau de leurs qualités esthétiques que de leur caractère. « Ce n’est pas facile, affirme-t-elle, car il faut mettre de côté l’affection que l’on éprouve pour ses propres chevaux ».
Le monde très masculin de l’élevage ne lui fait pas peur, « de plus en plus de femmes se lancent dans cette activité », constate-t-elle. Elle ne cache pas son inquiétude pour l’avenir de l’élevage Franches-Montagnes. Elle précise que « la vente est de plus en plus difficile, surtout à l’étranger » avant d’assurer que «l’élevage est un savoir-faire qu’il ne faut surtout pas perdre».
Véritable tradition vivante du Parc du Doubs, l’élevage de chevaux Franches-Montagnes se perpétue grâce à la volonté et à la passion de toutes celles et tous ceux qui, à l’image d’Alice Boichat, osent tenter l’aventure.